"Vers la beauté" de David Foenkinos
Dernière mise à jour : 27 janv. 2019

David Foenkinos est fidèle au côté fantasque que nous lui connaissons bien, ainsi que son attirance vers l'art, et surtout la peinture, ... mais ce n'est pas que ça dans ce roman. Il y a aussi du tragique.
Et pourtant, c'est avec "délicatesse", titre de son premier roman à succès, qu'il nous entraîne dans l'univers tragique "vers la beauté" réparatrice.
Pourquoi Antoine Duris, brilliant professeur aux Beaux-Arts de Lyon, décide-t-il de tout quitter pour devenir gardien au musée d'Orsay ? Précisément dans la salle où est exposé le tableau de Jeanne Hébuterne, la muse de Modigliani. Nombreuses sont les femmes autour d'Antoine : celle qu'il vient de quitter, sa soeur, sa nièce, Mathilde, la conservatrice du musée et Camille, une de ses élèves, ... pourquoi celle-ci s'est-elle suicidée, promise à un bel avenir artistique ? Il lui faudra découvrir la vérité, annonciatrice d'une possible survie et d'un retour à la vie grâce à l'art.
Pour Antoine, la contemplation de la beauté était un pansement sur la laideur. Est-ce l'art-thérapie ?
Peut-être qu'après le roman "Charlotte", nous pouvions espérer plus d'intensité dans l'écriture et le développement de l'histoire. Cependant l'amour du merveilleux demeure la meilleure arme contre la fragilité.