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2e chronique : "Vers la beauté" de David Foenkinos




Vers la médiocrité. Voilà. C'est dit.

La guérison par la beauté. Pourquoi pas, mais pour moi, avec "Vers la beauté", David Foenkinos survole le sujet avec une histoire un peu cousue de fil blanc, voire stéréotypée. L'histoire d'un professeur aux Beaux-Arts de Lyon qui devient gardien au musée d'Orsay à Paris. D'emblée, on comprend qu'il y a une "raison" à cette reconversion dévoilée dans la 3e partie du roman.

Construit comme un thriller, avec des analepses, le roman convoque des personnages pas du tout secondaires au fil des pages et petit à petit, avec délicatesse quand même, l'auteur nous emmène au bout de son histoire sordide.

Une phrase-clé : "Serait-il si incongru qu'un tableau puisse porter en lui les vibrations de la personne peinte ?" ; la phrase la plus souvent prononcée dans un musée : "Les toilettes se situent à l'entrée principale" ; les petites annotations de bas de page... voilà quelques ingrédients que j'ai relevés. Mais l'ensemble est-il suffisamment relevé justement, pour faire réfléchir le lecteur sur ce pouvoir que peut avoir la beauté dans la guérison ?

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